On est encore sous le choc. Dorénavant, quand le calendrier nous annonce l’approche d’un « vendredi 13 » nous penserons à celui de novembre 2015.

Inutile d’exprimer l’ensemble des émotions qu’on peut ressentir suite à de tels événements, parce qu’on les ressent tous. D’une part, on a rien à dire ou bien ce qu’on pourrait dire sort difficilement; ne sachant pas par où commencer, on cherche à comprendre… à faire le tri.

Je suis ému de voir les deux hashtags suivants propagés en aussi grand nombre dans les réseaux sociaux.

#PrayforParis
#JesuisParis

Il y a un lien logique entre les deux… qui explique pourquoi ils apparaissent si souvent ensemble.

#PrayforParis:

La prière c’est « l’élévation de l’âme vers Dieu pour [entre autre] obtenir ses grâces. » Dans ce cas, c’est exprimer son désir que Dieu soit tout près des parisiens: ceux qui on perdu un des leurs, ceux qui se battent pour leur vie encore maintenant, et ceux qui feront face quotidiennement à la peur qui résulte de tels événements.

#JesuisParis:

Pourquoi « Je suis Paris » alors?

Premièrement, on veut montrer sa solidarité avec ses compatriotes. On veut qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls mais qu’ils sont soutenus. C’est ce qu’on souhaiterait tous, n’est-ce pas, en cas pareil?

Deuxièmement, on s’identifie avec eux parce qu’on vit tous un peu le même choc. On se pose tous les mêmes questions. On fait tous le tri de nos sentiments. On fait face aux mêmes craintes tout en voulant rester positif dans notre discours.

#PrayforParis (#PrierPourParis) + #JesuisParis = ???

Est-ce que quelque-part, l’emploi de ses deux hashtags ensemble ne serait pas un moyen aussi de dire « Priez pour moi… je n’ai pas trop la forme en ce moment. » (…du moins, est-ce qu’on ne pourrait pas en tirer cette conclusion?)

Beaucoup d’entre nous hésiterait à l’exprimer ainsi, mais si on était honnête avec soi-même, trouverait-ton que le besoin y était?

Ce n’est pas une honte d’avoir besoin de la prière… on en a tous besoin, quotidiennement, pour diverses raisons. Le plus dur c’est d’admettre justement qu’on en a besoin.

Si vous vous trouvez dans le besoin, je vous encourage aujourd’hui à vous approcher de Dieu dans la prière. Un verset dans la Bible, Jacques 4.8, dit:

« Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. »

Des fois on a peur de nous approcher des gens: peur qu’ils profitent de notre faiblesse ou qu’ils nous rejettent. On n’a pas à avoir cette peur avec Dieu. Sa parole c’est une promesse envers nous: « approchez-vous de [lui] et il s’approchera de vous. »

Belle invitation, qui est fiable.

Commencez en priant pour Paris, les parisiens en ont encore fort besoin, mais n’oubliez pas de prier pour vous-même aussi. Vous verrez, ça fera du bien!

Dieu vous bénisse aujourd’hui.